Nico - 20/20
Déja le quatrième album pour le groupe, le temps a passé depuis "Amid its
hallowed mirth" sorti en 1995 chez Avantgarde music mais c'est surtout
avec "The knowing\ un troisième album unanimement salué que NOVEMBER\'S
DOOM avait acquis une certaine renommée. C'est donc avec une certaine
appréhension que cet album était attendu. Pour ceux qui serait passé à
coté de NOVEMBER'S DOOM voici un cours accéléré de rattrapage: bon pas de
piège, c'est bien du doom dont il s'agit, du doom-death pour être précis
et des plus réussis, car on peut vraiment placer ce groupe américain (et
oui...) aux cotès de MY DYING BRIDE ou l'ANATHEMA période doom-death. Ici
pas de violons ou de piano (sauf sur l'instrumental "Dreams to follow" qui
n'est justement que du piano). Juste quelques rares touches de synthés ou
de chant féminin mais la place principale est ici occupée par la guitare.
Ce nouvel opus garde la même recette. une brillante alternance de passages
atmosphériques, lourds, aux ambiances des plus sombres et dépressives,
avec chant clair ou plus généralement death mais toujours empli d'une
sincère et grande émotion, et de passages plus rapides, aux riffs parmi
les plus plombés qui soient. Les mélodies vraiment très bonnes vous
hantent la tête longtemps après la fin de l'écoute de l'album. Il est
difficile de sortir un titre du lot, tant la galette dans son ensemble est
bonne, pas de titres de remplissages ici mais citons tout de même "Not the
strong" qui ouvre l'album, "The lifeless silhouette" et son passage parlée
qui m'a rappelé le BEYOND DAWN de "Pity love" ou encore "Dark fields for
brilliance" très simple dans sa structure mais d'une redoutable efficacité
avec ses imparables montées en puissance qui closent majestueusement un
album que l'on ne peut s'empêcher de se remettre... Vous ne verrez plus
jamais le mois de novembre du même oeil après avoir écouté ce monument du
doom-death. |